Des filets de mytiliculture biosourcés et recyclables
C’est désormais sur la mytiliculture - la culture des moules - que le Parc naturel marin développe et teste un filet biosourcé, biodégradable, recyclable et compostable, en collaboration avec le Comité Régional de Conchyliculture des Hauts-de-France.
Ces filets sont dits « anti-prédation » : ils visent à éviter que des oiseaux ne se nourrissent des moules sur les pieux de bouchot.
L’enjeu est d’une part d’avoir un maillage suffisamment petit pour maintenir les petites moules, et d’autre part que la matière fasse preuve d'élasticité afin de « grandir » en même temps que les moules et de suivre leur croissance.
Bouchots, à Quend.
Line Viera / Office français de la biodiversité
Bouchots, à Quend.
Line Viera / Office français de la biodiversité
Entre Quend et le Parc du marquenterre, vue aérienne sur les alignements de bouchots pour la production de moules.
François David photographe
Entre Quend et le Parc du marquenterre, vue aérienne sur les alignements de bouchots pour la production de moules.
François David photographe
En mai 2023, 3 concessions ont été équipées de 3000 filets chacune, pour une durée de 2 ans. Les professionnels volontaires sont accompagnés afin de mesurer la résistance des filets et leur évolution dans le temps en comparaison aux filets conventionnels.
Ce projet est mené dans la continuité de celui consacré à la conception et au test de filets de pêche filet de pêche à partir de matériaux biosourcés, valorisables par voie de recyclage ou de compostage et biodégradables sans diffusion de micro-plastiques persistants.
C’est le bureau d’études SEABIRD qui œuvre à la nouvelle formulation adaptée au produit attendu et aux contraintes.
La société Expo-Net, spécialisée dans la fabrication des filets, notamment pour la mytiliculture, a été recrutée pour le tissage des prototypes.
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